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Miia Jõgiaas se remémore la mort de Staline (VF)

"On travaillait, on nettoyait la route de la neige et à côté il y avait un camp d'hommes, c'était un camp pour les malades, ceux qui étaient en période de convalescence. Et il y avait un haut-parleur dans ce camp, et de là le vent nous apportait la musique qui venait de ce haut-parleur. Cette musique était très triste. Peu de temps après, on a entendu l'annonce, et c'était très intéressant de voir comment toute l'équipe a régit. Moi, avec Hélène, on travaillait côte à côte, et on a été tellement contentes. Mais il y avait une femme biélorusse, une institutrice, elle, elle s'est mise à pleurer. Nous ça nous a paru tellement bizarre ces pleurs. Ensuite la vie est devenue plus facile parce qu'ils ne fermaient plus les baraquements le soir, ils ont enlevé les grilles, et ils ont commencé à payer l'argent quelques années plus tard. "